Roy se baladait dans le zoo de Winchester. Oui oui, Roy Hopkins. Vous savez le monsieur qui est tout le temps accompagné par ses deux chiens, les deux molosses Rottweillers, Paco et Rabane.
Ca lui faisait du bien de pouvoir se decontracté, ne pas penser forcement au pub, depuis longtemps il n'avait pas pris de vacances. Surtout depuis quelques temps, la reprise d'une forte activité, mais aussi le fait qu'Alexander se reveille, des années plus tard, venant réclamer des parts dans le pub alors qu'il avait quitté l'endroit de son plein gré. L'entretien s'était plutot bien passé, Roy était tout le temps content de revoir son ancien ami. Seulement, lorsque ce dernier avait demandé de l'argent, voulant récuperer des parts dans une entreprise dont il ne faisait plus partie, Roy avait vu rouge. Au debut il avait gentillement refusé, expliquant sa facon de penser a Alexander. Sauf quece dernier s'était enervé, il avait commencé a crier, ce qui avait allerté les serveurs qui avaient quant a eux, vu leur place etre menacer. Alexander était ensuite devenu peu a peu violent, mais face a cinq hommes, il ne put rien faire. Roy, Ludo, Sebastien, Fabien et Yoann avaient passé a tabac le surveillant. Ensuite, Roy avait ordonné a ses serveurs de reprendre leur service, comme si de rien n'était, et avait, avec l'aide de Ludo, mit Alexander dans le coffre de la voiture. Les deux hommes étaient ensuite partie vers un endroit reculé, se demandant s'ils allaient tuer l'homme ou bien juste l'abandonner en pleine nature. Le choix fut vite fait, ils avaient emmené Alexander dans une maison de sécurité. Elle était abandonné, et avait servis aux services secrets francais. Toutes les vitres étaient blindés, impossible d'en sortir sans les clefs. Alexander fut déposé dans la maison, et enfermé.
Depuis, une fois par semaine, Roy ou Ludo allaient a la maison, armé d'un pistolet, lui donnant de quoi manger, et repartait comme si de rien n'était.
Vous comprenez donc que Roy était assez tendu. Il se baladait dans les allées, et s'arreta devant la cage au lion, il s'arreta, se posant a la barriere, et fut accosté par un élève du pensionnat. Roy lui indica un endroit, et une demi heure après, il donnait un petit paquet a l'élève, tandis que lui prenait en échange une liasse de billet. Le patron du pub retourna vers la cage au lion, leur lancant un morceau de viande qu'on pouvait acheter devant l'enclot. Il se mit a siffloter, ses chiens ne bougeant pas.

« Tiens Mr Hopkins, quel plaisir de vous revoir depuis tout ce temps… Vous avez une nouvelle clientèle ?» La vieille femme fronça ses sourcils lorsqu’elle parla de sa voix habituelle chaleureuse mais avec tout de même une certaine froideur. Tout comme le regard qu’elle lança à son interlocuteur puis aux lions qu’elle avait désigné à la fin de sa phrase.
Helen commença à marcher doucement vers les autres enclos, sachant parfaitement que le gérant du pub de la ville la rejoindrait et se baladerait à ses côtés, comme deux bons vieux amis… Bien que ce ne soit pas le mot qui convienne, loin de là…

C’était un dimanche après-midi, le premier en ce mois de septembre, un peu frileux d’ailleurs, le vent ayant refait son apparition. L’automne arrivait, cela se sentait. Mrs Smith avait décidé d’allait faire une petite promenade dans la ville, histoire de respirer un bon bol d’air frais et de se changer les idées par rapport aux événements récents du pensionnat. Le virage autoritaire d’Horace et la disparition du surveillant général des garçons n’étaient pas passés inaperçus et avait donc en conséquence quelques rebondissements. Et si finalement cette dernière année avant la retraite n’était pas de tout repos…

Mr Johnson avait préféré rester à l’établissement pour régler quelques affaires et c’est ainsi que la professeur de lettres était partie seule dans Winchester. La cathédrale et le parc avaient été ses premières destinations en pensées, mais finalement le zoo fut adopté, cela changeait de d’habitude et elle n’y avait pas mis les pieds depuis quelques années maintenant.
Cependant arrivée dans un coin d’une allée, Helen aperçut une vieille connaissance, un ancien élève on pouvait même dire. Elle n’y avait pas prêté attention au début, mais avait finalement décidée de venir lui parler.



Hj: C'est vraiment pas grand chose désolé mais j'avais l'esprit un peu ailleurs ce soir, ce sera meilleur par la suite =)

Roy observait les fauves se disputer le bout de viande, un leger sourire au coin des levres. Tout ca était bien représentatif, la vie était ainsi faite. Les gens se disputaient souvent pour un "morceau de viande" sachant bien evidement qu'on aurait vite un autre morceau qui se présenterait. Mon Dieu que la vie était cruel, la loi du plus fort, car c'était le lion le plus robuste qui arrivait a manger son morceau. Ses deux chiens observaient, sans rien dire.

« Tiens Mr Hopkins, quel plaisir de vous revoir depuis tout ce temps… Vous avez une nouvelle clientèle ?»

Roy ne répondis pas, il prit deux morceaux, et en donna un a ses deux chiens. Il s'essuya ensuite les mains tranquillement, faisant comme si de rien n'était avant de reprendre sa route. Entouré de ses deux chiens. Assez vite il fut de nouveau au coté de son ancienne professeur. Il ne la regarda pas, comme si ca faisait deux heures au moins qu'ils marchaient cote a cote. Roy avait les mains dans son dos, ses deux chiens avaient un peu freiné l'allure, se mettant derriere nos deux protagonistes. Après quelques secondes de silences, le patron du pub décida de répondre

Les lions sont d'une nature plus douce et plus calme que les humains. Eux au moins savent profiter des bonnes choses de la vie. Ils mangent, dorment, boivent, s'amusent, chassent et se reproduisent. La vie d'un pacha. Nous, nous devons travailler pour survivre, surement parce que nous sommes une espèce plus "évolué" ... pourtant quand je nous compare, nous sommes assez proche. C'est le plus fort qui gagne.

Le patron claqua des doigts, ses chiens s'approcherent un peu plus. Le patron du pub regardait autour de lui

Triste nouvelle que la disparition du surveillant Alexander. Comment est ce possible que Sir Horace Whale ait loupé ca?

Non non, Roy ne fit pas de soupire faux. Il ne preferait pas trop en faite, il preferait faire croire qu'il avait un peu de tristesse pour son ancien ami, alors qu'en faite il avait participé a la disparition de l'homme.