Une journée bien calme ... enfin normalement [Qui veut ;)]

Alala la douceur du mois de Septembre. Bon, bien evidement, la pleine saison allait freiner. Les jeunes avaient repris la direction du pensionnat qui comme depuis des année a présent était dirigé d'une main de fer dans un gant de velour par le vieu Sir Horace Whale. En soit, ca ne derangeait pas du tout Roy que les élèves soient aussi encadré, après tout, grace a ca ils avaient envie de franchir les limites. Whale n'avait pas compris que l'époque avait changé. Elle avait changé entre l'époque du directeur du pensionnat et Roy, mais encore entre la génération du patron du pub et la nouvelle.
Donc quoiqu'il en soit, même si Septembre arrivait en apportant avec lui l'aube du froid, Roy savait que ses actions étaient bien au chaud. On parle bien évidement des actions illicites du patron du pub. Bien sur l'endroit était un des plus connu et reconnu de Winchester, bien sur on y dégustait des tapas ou bien des petits plats délicieux - il faut dire que souvent Sofia s'occupait de la cuisine, et cette femme avait vraiment un don pour concocter des petits mets qui faisaient saliver - d'ailleurs il fallait que Roy commence a freiner sur toute cette nourriture, depuis le debut de l'été il avait pris bien deux bons kilos.
Aujourd'hui, alors que la vague du midi avait eut lieu, Roy était posé sur la terrasse de son pub, ses deux chiens couchés a ses pieds. Il était assis au fond d'un grand fauteuil, sur sa table devant lui une assiette remplis de nourriture, mais aussi une bonne bière glacé. Le pied me direz vous. Mais n'est ce pas encore mieux lorsque la personne qui partage votre vie vient s'assoire a coté de vous, avec son assiette elle aussi. Roy la regarda, lui faisant un sourire. Il leva ensuite la tete vers l'interieur

Ludo !!! Seb !!!! Yoann !!! Fabien !!!! J'espère que vous allez venir vous joindre a nous, on commence vraiment a avoir la dalle.

Les quatre serveurs arrivèrent quelques instants après, s'asseyant a leur table. Roy se redressa doucement et commenca a manger. Durant le repas, il écouta ses serveurs parler. Comme souvent des clients qu'ils avaient servit, ils riaient tous aux éclats. Roy se mellait quelques fois a la conversation, tandis que Sofia s'y était deja integrer depuis quelques temps.
Le repas dura quelques minutes, une demi heure sans doute. Roy se leva doucement de table, accompagné de ses chiens, il se dirigea en cuisine et prit quelques restes ... bon a vrai dire au moins deux kilos de reste dans chaque assiette. Il retourna ensuite s'assoir, parlant un peu avec ses amis. Ils debarassèrent la table, reprenant le travail, Roy s'était remis au fond de son fauteuil, il regarda ses chiens qui n'avaient pas bougé d'un poil.

Mangez.

Ce n'est qu'a ce moment la que les deux molosses commencerent leur repas. Roy se mit a l'aise, lunette de soleil sur le nez, au fond du fauteuil. Il ferma les yeux quelques instants, profitant du soleil. Son repos fut de courte durée, une personne était venu lui parler. Enfin, il le comprit avant que la personne ne parle, ses deux chiens s'étaient interrompu ... chose inhabituel. Sans ouvrir les yeux, Roy parla

A qui ai je l'honneur?

C’était la deuxième fois en deux jours que Beth se retrouvait devant le pub de Winchester. C’était beaucoup pour une jeune fille de bonne famille. Cette pensée la fit sourire, oui elle était de bonne famille mais cela faisait plus de quatre ans qu’elle n’était plus du tout une jeune fille modèle de bonne famille. C’était depuis que cet homme de malheur avait décidé d’être un horrible pédophile qu’elle n’était plus comme l’étiquette le souhaitait. Mais aujourd’hui devant le pub elle était nerveuse. En tant normal elle évitait tout contact avec les hommes de plus d’une trentaine d’année. Ceux qui l’approchaient devaient subir son moyen de défense, l’attaque. Seulement là elle était venu voir un homme et elle le savait il aurait plus de trente ans. Elle se décida à entrer.

Elle venait pour une raison bien précise, elle devait se fournir en substances illicites, quelles qu’elles soient, si elle voulait finir le trimestre à Winchester. Sans cela elle risquait la dépression profonde. En effet, les seules moments où elle ne pensait pas à cette affreuse soirée quatre ans auparavant c’était lorsqu’elle était sous l’emprise d’alcool ou de drogue, voir les deux en même temps. L’argent n’était pas un problème, ses parents lui envoyaient un argent de poche astronomique, et encore il avait baissé du fait de son dernier séjour en garde à vue. Non le problème avait été de trouver un fournisseur. Et elle n’était pas encore sûre de l’avoir trouvé. La veille, lors de son passage, après avoir discuté avec Joshua, elle s’était renseignée auprès de quelques clients qui semblaient avoir des substances illicites sur eux, ceux qui avaient les pupilles dilatées à l’extrême donnaient en général de bon renseignement. On lui avait répondu que le patron du pub en vendait. Elle avait donc décidé de revenir le lendemain. Quelque soit la drogue qu’il lui vendrait elle prendrait. Il suffirait que cela la fasse planer une heure ou deux, c’était tout ce qu’elle demandait.

Une fois à l’intérieur elle se dirigea vers l’un des piliers de bar, qui lui avait fournit des renseignements la veille, pour lui demander ou elle trouverait le patron. L’homme lui indiqua vaguement la direction de la terrasse d’où revenaient quatre hommes et une femme. Elle s’avança lentement vers la porte d’accès à la terrasse. Beth repéra facilement le patron. Avec ses lunettes sur le nez, son air classe et ses deux chiens de chaque côté ce ne pouvait être que lui. Elle l’observa de loin, comme elle s’y attendait c’était un homme qui avait déjà passé la trentaine, peut être même était il dans la quarantaine, mais ce n’était pas certain. Elle dû se faire violence et se dire que sans cela elle n’aurait rien pour supporter l’affreux pensionnat pour avancer encore d’un pas. Puis les autres allèrent tout seul, elle avança. A deux mètre de lui elle s’arrêta. Les chiens levèrent la tête de leur festin. Leur maître qui avait visiblement les yeux fermés sous ses lunettes de soleil ne les rouvrit pas. Il demanda avec un calme olympien a qui il avait à faire. Beth se lança.

-Peut-être à une future cliente, vous êtes Roy Hopkins ? Je suis Beth, seulement Beth.

La jeune fille avait retrouvé son assurance en s’adressant à l’homme. Pourtant il ne fallait pas qu’il s’approche de trop où elle risquait d’être tendue comme un string.

Peut-être à une future cliente, vous êtes Roy Hopkins ? Je suis Beth, seulement Beth.

La phrase était sortie de la bouche d'une jeune demoiselle, elle était au pensionnat de Winchester, Roy en était persuadé, la voix de la demoiselle montrait qu'elle était jeune. Surement encore une de ses filles qui veulent essayer une drogue quelconque, faire la belle auprès de ses amies comme une fille qui a fait l'amour la première fois se prend pour une femme.
Roy inspira fortement, emplissant ses poumons. Il fit un claquement de doigts, et ses chiens reprirent leur festin. Le patron avait toujours les yeux fermés.

En tout cas, si je ne suis pas Roy Hopkins, tu le mets la dans une situation bien embarassante. Qui te dis que je ne fais pas partie de la police? Tu m'aurais mis sur la piste d'un dealer soit de drogue, soit de service ... si tu vois ce que je veux dire.

Roy ouvrit ses yeux, et mit ses lunettes sur sa tete

Je suis bien Roy Hopkins ... mais a l'avenir, ne demande plus ca de cette facon. Tu peux mettre des personnes dans des situations bien comprométantes.

Le patron se mit assis. Il montra la chaise en face de lui d'un signe de tete

Assis toi donc ... seulement Beth. Yoann va venir te demander ce que tu désires consommer ... enfin en boisson la maintenant.

Roy croisa ses mains devant lui. Bien evidement, le serveur avait entendu les paroles de son patron, et était venu bien vite demander a la jeune Elisabeth ce qu'elle désirait boire, et même si elle désirait manger un morceau. Il savait de nature qu'a cette heure ci, Roy ne prenait qu'une chose : un café.

Quant a moi, je vais te demander ce qui te fait croire que je pourrais te fournir? Mais aussi ce que tu penses que je pourrais te fournir.

Lorsque les chiens reprirent le cours de leur repas Beth fut rassurée. Les gros chiens n’étaient pas faits pour la mettre à l’aise. Apparemment il n’appréciait pas trop le peu de discrétion qu’avait eu la jeune fille. Elle s’en fichait royalement. Premièrement elle était certaine que ce soit lui, ou presque, et deuxièmement si elle le faisait prendre ce n’était pas son problème. Elle trouverait bien un dealer autre part. Après tout elle avait toujours trouvé, où qu’elle soit allée. Elle ne prit même pas la peine d’avoir l’air désolée. Si cet homme voulait de son argent il ferait avec le naturel de la jeune demoiselle. Il releva ses lunettes sur sa tête et Beth pu enfin voir entièrement le visage de son interlocuteur. Il avait une classe et une prestance qui devaient bien l’aider dans son métier et auprès des femmes. Mais Beth ne faisait pas partit de ces petites minettes qui tombent amoureuse du premier quarantenaire venu sous prétexte qu’il aurait de l’expérience et de la maturité. Elle les trouvait beaucoup trop proche de son cauchemar.

Il confirma son identité et lui demanda de ne plus jamais l’aborder de cette manière. Si cela pouvait lui faire plaisir après tout. Beth hocha la tête brièvement et attendit qu’il reprenne la parole pour lui confirmer ou lui infirmer son activité illicite. Pour le moment il lui proposa de s’assoir en face de lui. Beth le regarda, méfiante, puis finit par s’assoir mais de façon à être le plus loin de lui possible. Un simple frôlement pouvait lui faire faire une crise d’hystérie et lui rappeler…enfin peu importait. Pour le moment elle ne risquait rien. Comme Hopkins le lui avait annoncé un jeune homme vint lui demander ce qu’elle voulait boire et manger. Sans réfléchir elle le remercia et lui dit qu’elle ne voulait rien. Il était trop facile d’introduire quelque chose dans son verre ou sa nourriture. Pour le moment elle se contenterait de la discussion.

-Rien merci.

Ensuite Hopkins lui demanda de s’expliquer sur sa demande. Beth n’aimait pas parler, mais comme il semblait ne pas lui tenir rancune de son entrée en matière elle avait une chance d’avoir peut être un fournisseur près du pensionnat, ce qui reviendrait moins cher que de se faire livrer par son dealer habituel. Ce serait aussi beaucoup plus pratique.

-Les loques défoncées qui sont dans un coin de votre pub m’ont dit que vous pourriez me fournir en substances illicites. Peu importe ce que c’est tant que ça permet de ne plus penser à rien pendant au moins quelques heures. C’est dans vos cordes où je dois m’adresser ailleurs ?

A aucun moment Beth n’avait tenté de paraitre aimable. Elle ne faisait rien non plus pour être désagréable mais elle préférait ne jamais donner une fausse image de fille gentille et souriante au premier contact, après, le naturel revenant au galop après qu’on l’ai chassé, la personne serait grandement déçue.

[dsl c'est pas franchement génial lol. Je ferais mieux la prochaine fois^^]

Roy regardait Elisabeth droit dans les yeux, il eut un petit haussement de sourcil lorsqu'elle annonca qu'elle ne voulait rien boire. Il prit quant a lui son café, tranquillement. Il écoutait, d'une oreille attentive. Il savait qu'elle pourrait etre une très bonne cliente, et donc lui apporter beaucoup d'argent, pas forcement par sa consommation personnelle, mais elle avait un petit charme qui pourrait faire qu'elle allait vendre ce qu'il avait en stock.

Les loques défoncées qui sont dans un coin de votre pub m’ont dit que vous pourriez me fournir en substances illicites. Peu importe ce que c’est tant que ça permet de ne plus penser à rien pendant au moins quelques heures. C’est dans vos cordes où je dois m’adresser ailleurs ?

A ce moment la, Roy eut un rire franc. Il garda son sourire, tout en tournant son café, pourtant il n'y avait pas de sucre, juste une habitude. Le café refroidit plus vite de cette facon la. Le patron du pub attendit quelques secondes avant de regarder de nouveau Elisabeth droit dans les yeux.

Tu ne serais jamais venu ici si tu ne pensais pas que ca pourrait etre dans mes cordes. En tout cas, tu es ici au bon endroit, mais je me pose une question seulement Beth

Roy se redressa un peu, se penchant un peu vers la jeune demoiselle

Pourquoi consommerais tu ce que je peux te vendre, alors que tu n'as même pas accepté de prendre quelque chose qui se trouve sur la carte? Tu crains que je puisse te droguer, alors que c'est ce que tu me demandes de faire. Me penses tu assez idiot pour te droguer, alors que tu pourrais tenter d'ensuite me faire mettre sous les verroux?

Doucement il porta sa tasse a sa bouche

Il faut une relation de confiance, et pour le moment, tu crains que je puisse te faire du mal. Je ne suis pas Sir Horace, je suis Roy Hopkins, ne l'oublis pas. Je ne veux que le bien de mes ... clients.

Le rire chez cet homme paraissait totalement incongru, le personnage classieux entouré par ses molosses paraissait de marbre deux secondes avant. Pourtant cela n’enlevait rien à sa prestance. Bien au contraire, il semblait encore plus respectable, ce qui ne collait pas avec l’image que Beth avait de ses anciens dealers. L’homme planta à nouveau ses yeux dans ceux de la jeune fille, elle ne cilla pas et rien ne montrait dans son attitude que cela la mettait mal à l’aise. Pourtant c’était le cas, tout contact direct ou indirect avec autrui elle se l’interdisait depuis longtemps. Mais ce serait démontrer une faiblesse que de montrer son malaise. Les garçons avec qui elle avait des relations d’un soir depuis quelques années n’étaient pas considérés comme des contacts directs. Bien au contraire. Il n’y avait rien de plus impersonnel qu’un amant d’un soir. Elle avait heureusement apprit depuis quatre ans à cacher toute émotion, tout sentiment ou toute pensée sur son visage. Ses expressions étaient désormais indéchiffrables.

Hopinks reprit la parole, il confirmait qu’il pourrait lui revendre ce qu’elle désirait, mais il avait apparemment une question. Beth continua à le regarder, il pouvait toujours poser une question, rien ne l’obligeait, elle, à répondre. Il lui reprochait sa méfiance envers lui, comme si un dealer était la première personne à qui on pouvait faire confiance, il en avait de bonnes celui là ! Dans quel monde vivait-il pour penser comme cela, le monde magique d’Alice au Pays des merveilles ? Même la chenille fumeuse d’opium dans ce livre- oui ce livre, Beth l’avait lu et n’aimait pas la version animée des studios Disney- n’inspirait pas confiance à la petite Alice.

L’homme porta la tasse de café à sa bouche et reprit. Il demandait une relation de confiance, pourtant les affaires avec ses anciens dealers marchaient sur la méfiance mutuelle et cela fonctionnait parfaitement. La petite allusion au directeur du bagne où elle allait faire ses études dorénavant lui arracha un faible sourire, ce qui était énorme pour elle, elle avait l’impression d’avoir fait une horrible grimace.

- Il ne serait effectivement pas logique et dans votre intérêt de me droguer, seulement la logique à déserté le monde depuis bien longtemps Mr Hopkins. De plus, ma méfiance m’a jusqu’ici permit de survivre alors permettez moi de la garder. Je vous fais confiance pour me fournir ce que je demande et faites moi confiance pour le paiement. Je ne demanderais jamais crédit et ne serait jamais en retard. Vous n’aurez ni plus ni moins en confiance. Si cela vous convient je serais l’une de vos clientes fidèles !

Beth le fixa en attendant une réponse. Elle était prête à chercher ailleurs si cet homme n’appréciait pas ses manières. Ses jambes étaient légèrement engourdies, elle les décroisa et les recroisa dans l’autre sens en faisant bien attention à ne jamais s’approcher outre mesure de l’homme assit en face d’elle.

Ah quand même. Roy avait reussi à arracher un faible sourire à la demoiselle, oui bien sur il fallait chercher, regarder avec attention le sourire pour le voir, mais pour une personne aussi calculatrice, manipulatrice, observatrice que le patron du pub, autant dire que s'en devenait presque naturel.

- Il ne serait effectivement pas logique et dans votre intérêt de me droguer, seulement la logique à déserté le monde depuis bien longtemps Mr Hopkins. De plus, ma méfiance m’a jusqu’ici permit de survivre alors permettez moi de la garder. Je vous fais confiance pour me fournir ce que je demande et faites moi confiance pour le paiement. Je ne demanderais jamais crédit et ne serait jamais en retard. Vous n’aurez ni plus ni moins en confiance. Si cela vous convient je serais l’une de vos clientes fidèles !

Roy garda le silence quelques secondes, il avait senti un mouvement de jambes mais ne fit rien parraitre. Doucement il eut un petit sourire en coin, sans pour autant se moquer de la demoiselle.

Et bien soit ... si ca te permet d'etre une bonne cliente, je ne vois pas de quoi je devrais me plaindre. Si tu preferes une relation seulement professionnelle, sans discution alors ce sera de cette facon que ca se passera.

Le patron se pencha un peu en avant

Alors, que cherches tu à m'acheter? Attention, il se peut que je te demande quelques jours.